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Parlons Sexe : 2020

Notre comportement au niveau intimité et contact physique a été perturbé en raison des événements survenus lors des six derniers mois. L’année 2020 est venue compliquer le dating, les rencontres amoureuses et les histoires d’un soir, et de nouveaux défis se sont imposés. Badoo est là pour soutenir ses membres, et leur donner la confiance nécessaire afin d’engager des conversations honnêtes sur le sujet.

Nous nous sommes associés avec Canopy Insights, expert en Zeitgeist, pour mieux comprendre les nouvelles attitudes envers le sexe partout dans le monde, et avons parlé avec plus de 5000 personnes afin d’en savoir plus sur leur façon de concevoir les rapports intimes, qu’ils soient partagés ou en solo. Nos recherches nous ont permis de décrypter ce sujet complexe tandis que nous continuons à encourager tout le monde à interagir avec respect, honnêteté et sécurité sur Badoo.

LE SEXE EN FRANCE

  • 65% admettent qu’une période d'abstinence prolongée a un impact négatif sur leur bien-être.
  • 75% considèrent qu’avoir des orgasmes fréquents contribue entièrement à prendre soin de soi, au même titre que la salle de sport et les crèmes de jour.
  • 37% des célibataires ne se sentent pas de parler à leur partenaire de leurs préférence sexuelles.
  • Les pressions sociales poussent 32% à penser qu’ils devraient avoir un certain nombre de rapports sexuels par semaine.
  • Il y a 54% plus de chances que les femmes simulent un orgasme avec leur partenaire.
  • 51% des femmes admettent avoir moins d’orgasmes que leur partenaire.

L’IMAGE DU CORPS: LA THÉORIE VS LA RÉALITÉ

  • 54% se sont déjà posés des questions sur la taille ou la forme de leur sexe, et se sont demandés s’il était normal (60% des 18-23 ans contre 45% des 37-44 ans).
  • 47% des hommes et 54% des femmes se sentent complexés pendant les rapports sexuels, en raison de la pression de la société, qui impose une image à laquelle on devrait ressembler.
  • 51% des femmes ont déjà refusé un rapport sexuel parce qu’elles ne s’étaient pas épilées.
  • 62% trouvent que le racisme affecte la perception que les gens ont de ce qui est physiquement attirant.
  • 64% des gens sont complexés par leur corps lorsqu’ils se comparent à ce qu’ils voient dans les médias ou sur les réseaux sociaux.
  • 70% pensent que l’on apprend à mieux connaître son corps et ses préférences sexuelles à mesure que l’on prend de l’âge.

Les craintes liées à l'apparence sont très répandues, mais l'incapacité d'atteindre l'orgasme ou l’atteindre trop rapidement, l'insécurité liée à la forme de son corps ou à la pilosité et la pression exercée sur les performances figurent en tête de liste des plus grandes craintes liées au sexe en France.

Badoo accueille tout le monde, quelle que soit l’orientation sexuelle, l’ethnicité ou encore le type de corps, et encourage ses membres à se montrer prudent et respectueux en matière de sexe.

Observations du Dr. Victoria Gerstman, chez Canopy Insights:

"À l'échelle mondiale, nous constatons une évolution lente, quoique régulière, vers une remise en question des mentalités, et de savoir quel type de corps est acceptable, et pourrait servir de modèle, dans le monde du sexe et des rencontres. Au Royaume-Uni, les relations sexuelles et les rencontres avec un handicap ne sont toujours pas normalisées. Au Brésil, qu’il s’agisse de sortir avec des hommes ou des femmes, on s'attend à ce que tout le monde adhère à des normes d'attractivité hautement idéalisées. D'autres pays comme la Russie voient les femmes défendre la positivité corporelle pour la gent féminine, tandis que les hommes sont à la traîne."

LE SEXE COMME INGRÉDIENT DU BIEN-ÊTRE PENDANT LE COVID-19

Comme le climat incertain qui règne actuellement amène à une augmentation du stress et de l'anxiété, l’enquête démontre que le sexe et le plaisir en solo sont une partie intégrante de notre bien-être général aujourd'hui. 79% sont d'accord pour dire qu'avoir un orgasme les détendra et améliorera leur humeur en cas de stress, d’anxiété ou d’insomnie.

En ce qui concerne le plaisir solo, la masturbation s'améliore avec l'âge. 74% des 37 à 44 ans, c'est à dire 7 personnes sur 10, estiment avoir appris à connaître leur corps, et à mieux définir leur préférences sexuelles, contre seulement 62% des 18 à 24 ans.

Globalement, les 10 points les plus importants concernant le bien-être sont les suivants :

  1. Dormir suffisamment
  2. Voir ses amis et sa famille
  3. Manger sain et équilibré
  4. Rester stable financièrement
  5. Boire suffisamment d’eau
  6. Faire de l’exercice
  7. Voyager et prendre des vacances
  8. Avoir des orgasmes fréquents
  9. Faire de la relaxation et de la méditation
  10. Avoir des hobbies

Cependant, en dépit des bénéfices évidents du plaisir solo, une aura de honte entoure toujours cette pratique. Presque la moitié (46%) ont été poussés à se sentir honteux de se masturber. Parallèlement, 51% des gens mariés se sentiraient mal d’en parler à leur partenaire, de crainte que cela ne les vexe.

LA STIGMATISATION AUTOUR DU SEXE

L’enquête révèle également les tabous dépassés et autres conformités qui ont encore la peau dure chez les Français aujourd'hui. 46% des femmes contre seulement 29% des hommes sont susceptibles de simuler un orgasme, et 32% des personnes ont la pression d’avoir un certain nombre de rapports sexuels par semaine, selon les critères de la société.

L’enquête démontre l'importance de rechercher une relation saine, du sexe et du plaisir solo pendant cette période difficile, afin de se sentir mieux et de se débarrasser du stress.

Observations du Dr. Victoria Gerstman, chez Canopy Insights:

"Dans les pays à la culture traditionnellement religieuse, la honte autour du sexe est souvent profondément enracinée. Il peut être bien plus difficile de parler de sexe ou de ses insécurités. Dans les pays plus laïques, associer le sexe au bien-être général est un excellent moyen d'aider les gens à oser, et à avoir le genre de rapports sexuels qu’ils préfèrent, que ce soit en couple ou en solo, voire même s’abstenir complètement."

REPRÉSENTATIONS IRRÉALISTES DU PLAISIR SEXUEL

  • 36% pensent que l’orgasme féminin est correctement représenté à la télé et au cinéma
  • 67% pensent au contraire que cela donne une idée du sexe très loin de la réalité
  • 44% des 18 à 23 ans veulent arrêter ou ont arrêté de regarder du porno
  • 66% des hommes, contre 40% des femmes, ont déjà regardé du porno avant d’avoir un vrai rapport sexuel
  • 36% disent se sentir vexés ou offensés s’ils apprenaient que leur partenaire regarde du porno
  • 17% pensent que regarder du porno pendant que l’on est en couple équivaut à tromper son ou sa partenaire

Les événements de cette année ont limité les possibilités sexuelles pour certains, et la représentation du sexe, comme les films porno, est venue aider beaucoup d’entre nous afin de s’adonner au plaisir solo. L’enquête démontre cependant qu’ils sont nombreux à penser que la représentation sexuelle manque de réalisme, qu’elle peut même être problématique, et qu’un nombre surprenant de jeunes issus de la dernière génération refuse de regarder du porno, et favorise les représentations sexuelles plus honnêtes.

Observations du Dr. Victoria Gerstman, chez Canopy Insights:

"La disponibilité croissante, dans le monde entier, d'applications et autres plateformes sociales permettant aux utilisateurs de partager des fantasmes sexuels, des nus, des sextos et des vidéos avec des partenaires existants et des inconnus (ainsi que de s’adonner au sexe en visio ou par téléphone en temps réel) menace de plus en plus la domination du porno traditionnel (produit en studio) comme aide masturbatoire incontournable pour les hommes, les femmes et les personnes non binaires sur les marchés."

"Ces mêmes plateformes permettent aux utilisateurs de maintenir et d'établir des relations sexuelles avec les autres malgré les nouvelles normes de distanciation sociale qu’est venue imposer la pandémie. Cela signifie donc que la pornographie traditionnelle est non seulement moins attrayante qu'auparavant, mais également moins nécessaire pour l’épanouissement sexuel en solo ou en couple."


Badoo s'est associé à Canopy Cultural Insights pour révéler les tendances émergentes dans les conversations sur le sexe au Royaume-Uni, en Russie et au Brésil. L'étude de consommation a été réalisée par Dynata Research Panel du 25 août au 4 septembre 2020, avec un échantillon mondial de 5028 répondants âgés de 18 à 44 ans au Royaume-Uni, en France, en Espagne, en Russie et au Brésil.

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